Les spécialistes doivent intervenir pour rappeler la primauté de l'évaluation intuitive interactive qui se déroule au cours de l'apprentissage. (L. Allal )
L'évaluation formative est inséparable d'une volonté de différencier l'enseignement. ( Ph. Perrenoud )
L'évaluation doit rester un outil de régulation, intervenir lorsque rien n'est joué, qu'on peut encore agir. (Ph. Perrenoud)
L'évaluation doit rendre transparent tout aspect de l'apprentissage en permettant à l'élève de s'approprier les exigences des tâches et des relations sociales. (Ph.Perrenoud)
L'évaluation est prise en tenaille entre le désir de précision qui lui ôte toute signification sociale, et un souci d'ouverture sur la vie qui lui ôte toute valeur métrique (J.Cardinet)
L'évaluation qui correspond à la pédagogie future ne nécessite plus de classer les élèves mais consiste simplement à voir si chaque individu a atteint ou non l'objectif. (J.Cardinet)
(...)Ce qu'un enseignant peut réaliser convenablement, c'est simplement certifier ce qu'il a vu en disant :"Mes élèves sont capables de faire précisément ceci..." (J.Cardinet)
L'évaluation est moins un problème de mesure que de dialogue. (J.Cardinet)
Le retard scolaire ne sera pas éradiqué tant que subsistera la contrainte arbitraire imposée aux élèves d'absorber en neuf mois un programme préétabli.
(pour une école sans paliers annuels)
S.Roller
(...) il faut avant tout que l'enfant sache ce qu'on attend de lui. (R.Cousinet)
L'évaluation n'est jamais le fait d'un seul juge, l'enseignant; elle est aussi celle de l'élève, et souvent des parents.
(...) L'évaluation est un problème de communication. (J.Weiss)
Toutes les enquêtes (...) ont clairement montré que les procédures d'évaluation étaient anachroniques, obsolètes et inadéquates. Elles étaient source de malaise pour beaucoup d'enseignants.
(J.Weiss 1992)
Les enseignants disposent d'une certaine liberté dans la détermination des contenus de l'enseignement (Cardinet, Perrenoud), parce que les plans d'études et les objectifs ne les indiquent que de façon générale, mais aussi parce que les contenus doivent faire l'objet d'une transposition didactique et pragmatique pour être enseignés. (Weiss 1991)
L'enseignant se trouve constamment partagé entre la tentation technicienne qui soulagerait sa conscience et le déchargerait de toute responsabilité envers l'élève, et la profonde conviction de savoir intuitivement ce que "vaut" un élève, mais qu'il n'est pas strictement en mesure de justifier, pièces à l'appui. ( J.Weiss)